HOMME INACCESSIBLE

Chapter 341
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Chapter 341

Chapitre 341

En entendant ce qu’il a dit, Remi a répliqué sur un ton glacial:

– Je me souviens que vos trois médicaments les plus vendus au monde sont fabriqués suivant troisordonnances très anciennes enregistrées respectivement dans les trois grands chefs-d’auvre de lamédecine traditionnelle du Pays C, n’est-ce pas ?

Un peu embarrassé, Tetsuo a nié avec insistance :

– Maitre Remi, vous plaisantez ? Ce qui est écrit sur ces peuvres de votre pays n’avait pas été essayédans les pratiques cliniques. Ce sont, si je pourrais dire, des ordures dépourvues de fondementscientifique. Comment une firme pharmaceutique très crédible comme nous a pu choisir de recourir auxpharmacopées dépassées d’il y a presque deux mille ans ? Impossible! novelbin

Irrité par ces insultes du commer?ant japonais sur l’essence de la médecine traditionnelle nationale, lesautres experts du domaine présents se sont mis à l’attaquer.

Remi a répondu sur un ton plus dur :

– Ces jour-là, je suis libre. Je décide de rédiger trois articles après cette exposition dans lesquels je vaiscomparer les ordonnances que vous avez utilisées avec tous les contenus originels concernés dans nospharmacopées. Vous n’aurez plus rien à dire après la publication de ces trois articles !

Sur ce, Tetsuo en est devenu bleu.

En qualité du vice-président du Groupe Takamoto créé par son père, il en savait long.

C’était en s’appuyant sur les ordonnances enregistrées dans la pharmacopée ancienne du Pays C quecette entreprise pouvait étre en pleine essor maintenant.

Les Japonais étaient rusés et habiles en embellissement des choses. A leur dire, les ordonnancesanciennes du Pays C étaient devenues les résultats originaux de leurs recherches onéreuses. Et grace àl’efficacité très satisfaisante de ces ordonnances volées, ils avaient pu conquérir le marchéimmédiatement.

Pourtant, le Groupe Takamoto ne voulait jamais reconnaitre avoir pillé la pharmacopée classique duPays C. Bien que Remi en soit vraiment mécontent, il n’avait pas eu l’occasion d’exprimer sonindignation,

S’étant étonné de rencontrer Tetsuo aujourd’hui, il pensait à prendre la défense de la médecinetraditionnelle de sa patrie à cette occasion.

à la grande surprise de Tetsuo, Remi avait pu révéler l’origine des trois médicaments de son entreprise.De peur que le médecin agé dénonce l’affaire en publiant les articles, Tetsuo a changé de ton sur lecoup:

– Maitre Remi, ce ne serait pas la peine de dépenser du temps à rediger des articles pour ?a. Jevoudrais juste coopérer avec vous pour fabriquer de nouveaux médicaments. Nous coopérerons si vousen acceptez. Sinon, je n’insisterai plus. Je ne souhaite jamais que nous nous brouillions.

Remi a refusé avec sérieux :

– Je refuse de coopérer avec vous, puisque vous refusez d’admettre votre acte de plagiat.

Et il a ajouté : – Quant aux articles que je viens de mentionner, je les écrirai de toute fa?on

Tetsuo a fixé les yeux sur Remi en serrant les dents de colère. Et au bout de quelques instants, enessayant de contenir le feu de colère, il a fini par hocher la tête et dire :

– Bon. Comme vous ne voulez pas coopérer avec nous, je n’insiste plus. Et puis, il a demandé :

– Monsieur, je ne veux plus acheter votre ordonnance. Mais pussiez-vous me vendre un comprimé ? Jevous paierai cing millions. Il y a deux ans, mon père a été blessé dans un accident. Il est devenuparaplégique et reste toujours sur le lit dès lors En tant que son fils, je veux vraiment qu’il se guérisse!

Cinq millions Rerni a été ahuri.

Il a lancé un regard à Clément pour savoir son attitude sur cette transaction, puisqu’il était le vraipropriétaire du rernede

Mais Clement a fait un signe de main en signe de désapprobation à la dérobée.

Il se fichart de ces cinq millions Pour lui, il n’était pas question de vendre son remède à un Japonaispillant les

ordonnances traditionnelles du pays pour ces cinq millions.

Ayant re?u le signal de Clément, Remi a répondu : – Excusez-moi, M. Tetsuo, tous les médicaments ontété pris. Il n’y en aura plus. Tetsuo a serré les dents de colère avant de dire en faisant des hochementsde tête : – D’accord. Je ne veux pas te forcer. On verra. A bient?t.

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