HOMME INACCESSIBLE

Chapter 68

Chapitre 68 Lucile ne voulait pas répondre à l’appel d’Hugo. Elle ne l’aimait pas, et savait bien ses intentions : s’approcher d’elle pour la séduire. Mais elle nes’intéressait jamais à ce genre d’hommes. Donc, elle a ignoré l’appel. Cependant, Hugo l’appelait encore et encore. Ne le supportant plus, Lucile n’a pas eu d’autre choix quede décrocher d’un ton indifférent: – Alló, Hugo. Qu’est-ce qu’il y a ? – Lucile, j’ai entendu parler que tu es maintenant directrice des ventes,vraiment ? a demandé Hugo, à la hate. – Pourquoi tu le sais si rapidement ? a dit Lucile, un peuétonnée. – Ah, j’ai quelques amis dans ta compagnie, et ils m’ont partagé cette nouvelle, a-t-il dit ensouriant. – Ouais, a répondu Lucile, c’est vrai. – Félicitations alors ! Hugo a poussé un cri, c’est un posteoù tu pourras faire une différence! Lucile, ton époque vient ! Elle n’a pas été flattée, mais a répondu calmement: – Merci. – A propos, Lucile, pour ce qui s’est passé au Restaurant Gusto la dernière fois, je suis vraiment désoléet veux t’inviter à d?ner encore; et aujourd’hui tu as une promotion, on doit la fêter, non ? Donc, on vadiner ensemble, d’accord ? – Mais je ne suis pas libre ce soir… a refusé Lucile avec politesse. – Lucile, la promotion, c’est rare, on doit fêter à temps, n’est-ce pas ? Tu n’as pas beaucoup d’amis dansla Cité J, et si tu fêtais avec moi ? Qu’en penses-tu ?

A ces mots, Lucile a été un peu touchée. A vrai dire, elle voulait fêter sa promotion. Puisque Chloén’était pas disponible, elle ne trouvait personne à fêter avec. Maintenant, l’invitation d’Hugo lui donnaitun autre choix. Après tout, malgré son hypocrisie, Lucile ne pensait pas diner avec lui était pire qued’être seule. Alors, elle a accepté : – Envoie-moi l’adresse alors. – Ok, j’ai réservé les places au Restaurant Jilin. Dis-moi si tu y arrives. – D’accord, j’y irai plus tard. Après avoir quitté le travail, Lucile s’est rendue en taxi au Restaurant Jilin, qui n’était pas au rang du

Restaurant Gusto, mais était un des restaurants plus lumineux dans la Cité J. Et Hugo, en costume, les cheveux bien gelés, l’attendait devant l’entrée. Il avait l’air élégant, sauf que lebandage d’une main ait tout détruit. Lucile est arrivée bient?t Aujourd’hui, elle s’habillait d’une manière casuelle et avait l’air énergique. Dès qu’elle est descendue dela voiture, elle a attiré tous les regards Cela a satisfait la vanité d’Hugo qui l’accueillait en disant : – Lucile, tu es vraiment belle Suis-moi s’il te plait, tout est prêt maintenant. – Merci, a souri Lucile avec politesse. ils se sont assis, et les plats se sont servis rapidement. Hugo a faitservir une bouteille du vin rouge de haute gamme, et a flatté Lucile : – Lucile, felicitations ! Prends unverre, d’accord ? Elle a eu la hate de le refuser – Non, merct Du jus de fruit, ?a suffit. – Mais non a linsisté. Son refus la bien dé?u, après tout, il voulaitl’enivrer pour lui faire quelque chose. Lucile a agré les mains en s’excusant; – Désolée Hugo, je ne suis pas en forme pour boire aujourd’hui. On le boira un autre fols. En tan, Luciledevinant ce qu’il voulart feite, elle se protégeait toujours bien. Donc, elle a décidé de ne pas bolse avecMugo. Malgré la depression, Hugo n’insistait plus ! – Alors comme tu veux le vin pour une autre fois ! Lucine a hoché la téle wec satisfaction: – Merci pourla compréhension A ce moment-là, à c?té de leur table, un jeune homme d’un air délicat avait les yeux fixés sur Lucile. Dèsl’entrée de celle-ci, il a été profondément attiré par la beauté et l’aura de Lucile qui, pour lui, était laDiane sortie de la lune. Après une longue observation, il a constaté que cette belle et l’homme en face d’elle n’étaient pas encouple, et a décidé de saisir cette occasion Un instant après, le jeune homme s’est levé et dirigé devant Hugo et Lucile en disant à celle-ci : – Excusez-moi, mademoiselle, j’ai le coup de foudre pour vous à votre entrée au restaurant. Veuillez-vous me donner vos coordonnées ? Cela a beaucoup surpris Lucile, qui ne s’attendait jamais à ce qu’elle ait ici un admirateur. Pour Hugo, ils’est mis en colère d’être interrompu dans sa poursuite de la fille. Il se demandait si cette bille voulaitnovelbin

mourir en faisant la cour à sa fille. Donc, avant que Lucile ne réponde, Hugo a pris la parole froidement: – Qui es-tu ? Pourquoi nous diredes bêtises ? – Je ne vous demande pas, monsieur, a dit le jeune homme avant de continuer à courtiser Lucile, mabelle mademoiselle, je vous ai regardée longtemps, je ne voulais pas vous déranger, mais vous m’attireztellement que je ne me permets pas de vous laisser passer comme ?a, donc excusez-moi s’il vous pla?t. Ces prévenances ont vraiment irrité Hugo : comment pourrait-il se laisser rivaliser de draguer Lucileavec n’importe qui ? Alors, il a crié : – Merde, dégage-toi ! Plus de parole ou de regard, je te crèverai les yeux ! Au lieu de se dégager, lejeune homme a demandé à Lucile : – C’est votre copain, belle ? Lucile a répondu avec un secouement de tête. Sur ce, le séducteur s’est tourné vers Hugo : – J’accoste cette belle, cela ne te regarde pas puisque tun’es pas son copain, d’accord ? – J’aime pas que tu la voies, tu n’as pas le droit de le faire alors ! a ditHugo d’un ton froid. – Comment ? Tu te prends pour le roi ? a demandé le jeune homme, les sourcils froncés. Hugo a ricané en le mena?ant: – Hey type, moi, mon nom est Xavier. Dégage-toi si tu ne veux pas d’ennuis! Lucile s’est sentie dégo?tée sur cette scène. Elle n’aimait pas les mots si lourds de cet homme, ni lessentiments de supériorité d’Hugo. A ce moment-là, les paroles d’Hugo ont fait changer l’air du jeune homme qui, les yeux fixés sur Hugo, adit avec dédain : – Xavier, et alors ? Pour qui tu te prends ? Ecoute, ne te vante pas devant moi. Sinon,je ne te laisserai jamais tranquille ! A ces mots, Hugo a serré les dents pour retenir sa colère. Il ne s’attendait pas à ce que n’importe qui ose le provoquer comme ?a. Encore, ce type lui a fait perdrela face devant son amoureuse Lucile au moment où il l’avait invitée au d?ner pour la première fois. S’il lelaissait rater son rendez-vous avec Lucile, celle-ci le trouverait lache, sans parler de lui donner uneoccasion. Irrité par cette idée, Hugo a pris sans aucune hésitation une des bouteilles sur la table en invectivant à

voix haute : – Quelles bêtises ! Tu veux mourir ou quoi ?! Cela dit, il a donné un coup au jeune hommeavec la bouteille. Vlan ! Le jeune homme a eu la tête sanglante.