HOMME INACCESSIBLE

Chapter 3767
  • Prev Chapter
  • Background
    Font family
    Font size
    Line hieght
    Full frame
    No line breaks
  • Next Chapter

Chapter 3767

Chapitre 3767

+10 Bonus >

Les arnaques étaient monnaie courante dans tous les secteurs d’activité, mais parmi elles, cellesimpliquant des connaissances étaient les plus répandues.

De plus, c’étaient souvent les proches qui se montraient les plus audacieux

Le marché des voitures d’occasion était complexe, et accorder une confiance aveugle à un amisignifiait souvent courir le risque d’une arnaque.

La Porsche 718 que Vivian avait réservée avait une histoire particulière. A l’origine, cette voiture avaitété immergée lors d’une inondation dans la Cité S.

Après une rénovation minutieuse, elle avait été acquise à un prix avantageux par une agence delocation de voitures. Louée à plus de 100 euros par jour, elle avait permis de récupérer les co?ts en unpeu plus d’un an.

Il y a six mois, cette voiture avait été louée à deux jeunes conducteurs fraichement titulaires de leurpermis. Ces derniers, dans un état d’ébriété, avaient provoqué un accident grave. L’un d’entre euxavait perdu la vie, tandis que l’autre avait subi des blessures graves. La voiture, quant à elle,ressemblait presque à une épave.

Suite à cet incident, la voiture avait été rachetée à un prix dérisoire par un concessionnaire de voituresd’occasion de la Cité J. Celui-ci avait effectué des réparations, soudant une partie de la carrosserieavant récupérée à une autre cité.

Cependant, en raison de son état déplorable, toute personne ayant un brin de connaissance pouvaitimmédiatement repérer quelque chose de suspect à son sujet.

Malgré la vigueur du marché des Porsche, cette voiture n’avait jamais trouvé preneur.

Mais qui aurait pu prévoir que Vivian tomberait dans ce piège?

Il a signé un contrat de prêt relais, truffé de pièges, sans vraiment comprendre. Ensuite, il a empochél’argent fra?chement contracté et s’est précipité chez le concessionnaire de voitures d’occasion.

La voiture, qui avait été inondée, accidentée et avait causé la mort, avait été méticuleusement nettoyéeet même agrémentée d’une grande fleur rouge, lui conférant une élégance particulière.

Malheureusement, Vivian n’avait guère le c?ur à profiter de sa voiture bien-aimée. L’idée de perdreprès de 4 000 euros en la revendant le perturbait profondément.

A ce moment-là, Deschanel l’a conduit dans son bureau et lui a remis un contrat volumineux,chuchotant:

-Vivian, signe rapidement ce contrat. Un de mes collègues d’une autre ville est à la recherche d’unePorsche 718, et il est même pressé. Si tu veux lui revendre la voiture, je vais organiser une rencontreentre vous deux. Tu peux ajouter 10 000 euros sur le prix, je suis s?r qu’il acceptera. Comme ?a, turécupéreras l’argent des intérêts!

Excité, Vivian a demandé :

– Vraiment ?

Deschanel lui a fait un signe des yeux et a murmuré:

– Parle moins fort, ne laisse pas notre patron nous entendre, sinon il ralerait s?rement contre moi.

Vivian a acquiescé en chuchotant :

– D’accord, d’accord! Deschanel, je te suis vraiment reconnaissant pour ?a !

– Ne t’en fais pas.

Deschanel a tourné directement à la dernière page du contrat et a indiqué l’endroit où Vivian devaitapposer sa signature signer, en disant :

– Dépêche-toi de signer. Une fois que ce sera fait, je t’emmènerai chercher la voiture !

– Génial !

Dix minutes plus tard, Vivian a enfin obtenu sa Porsche 718 tant attendue.novelbin

Deschanel lui a organisé une cérémonie de remise de clés grandiose, et une charmante vendeuse lui aoffert un bouquet de fleurs.

Ensuite, Deschanel lui a donné des instructions:

– Vivian, prends d’abord la voiture, et ensuite, je contacterai mon collègue d’une autre ville pour qu’ilvienne la voir.

Soudainement soulagé de ses soucis, Vivian a été rempli d’excitation, oubliant momentanément qu’ilvenait de perdre son emploi.

Puis, réalisant qu’il ferait une mauvaise affaire s’il revendait immédiatement la voiture et payait lesintérêts du prêt relais pour dix jours d’un coup, il s’est exclamé précipitamment :

– Deschanel, peux-tu demander à ton ami de venir voir la voiture dans un ou deux jours ? Je viensjuste de la recevoir, laisse-m’en profiter un peu…

Deschanel a souri et a dit :

– D’accord, pas de problème. Il n’y a pas de voitures similaires sur le marché en ce moment, il seraits?rement prêt à attendre deux jours de plus. Prends la voiture et utilise-la en toute tranquillité, jem’occuperai de tout de mon c?té.

– Super!

Vivian l’a remercié chaleureusement en s’inclinant et a ajouté avec enthousiasme :

Je vais prendre la voiture maintenant, et tu peux lui demander de me contacter dans quelques jours.Après avoir revendu la voiture, je t’inviterai à un grand repas !

Deschanel a fait un geste de la main et a dit sérieusement :

– Pas besoin de m’inviter à manger, tu as déjà assez souffert !

Use arrow keys (or A / D) to PREV/NEXT chapter