HOMME INACCESSIBLE

Chapter 338
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Chapter 338

Chapitre 338

A ce mot « lache >>, Ludovic a grincé des dents par colère.

– Ne sois pas arrogant! s’est-il écrié, je la retrouverai tot ou tard. Quant à toi, je ne te pardonnerai jamaissur cette affaire !

Remi a grondé :

– Ludovic, combien de fois je t’ai averti qu’il faudrait être respectueux envers Maitre Clément ! Nel’offense plus ! Autrement, je ne te tolérerai pas non plus !

Ludovic a ressenti de l’amertume d’autant plus que Remi était aux c?tés de son ennemi, en pensant : novelbin

Remi est trop t?tu ! Pourquoi il fréquente ce fils de pute Clément ?! >> Sa mère lui avait demandé àplusieurs reprises de renouer avec Remi le plus vite possible et d’inviter celui-ci à son banquetd’anniversaire pour fêter ses quatre-vingt-quatre ans.

N’osant pas contredire Remi en public, Ludovic a répondu sur un ton réticent:

– Maitre Remi, il faudrait garder l’esprit lucide. Il y a trop d’escrocs à cette époque. Beaucoup depersonnes agées en sont victimes. Certains escrocs font exprés de leur courtiser avec tous les moyenspour vendre les faux produits. D’autres les abusent avec leurs faux « remèdes miracle ». A mes yeux, tues toujours intelligent. Tu ne devrais pas leur croire aveuglément.

à ces mots, Albert, qui restait à c?té de Ludovic, a ri avec mépris et a dit :

-Si cet escroc peut gagner du pain dans les endroits reculés comme notre Cité J, il n’ose jamais allertromper les gens habitant dans les grandes villes. Seuls les types qui se confinent dans les régionsisolées et qui ont la courte vue peuvent se faire duper par lui.

Clément a ricane :

– Tu tiens toujours des propos virulents ! Les urinoirs des toilettes du Club Gloire ne sont pas assezgrandes ? Ce centre des congrés est beaucoup plus grand. Il y a près de trente urinoirs dans lestoiletttes pour hommes Tu veux les lécher cette fois ?

Irrité, Albert a changé de visage tout de suite avant de dire d’une voix peureuse:

– Clément… Tu crois réellement que tu peux faire n’importe quoi dans la Cité J tant que tu fais plaisir àMaitre Remi ?!

Joel restait debout derrière les gens. A ces mots insultants qu’Albert venait d’adresser à Clément, il aréagi avec froideur:

– Albert, tu te prends pour qui ? Comment tu peux te montreri?i impoli à l’égard de Maitre Clément ?

En tant que l’un des fournisseurs des ingrédients pharmaceutiques de la Pharmacie Poulin, Jo?l avaitaffaire à cette dernière de temps en temps. Pourtant, il ne s’était pas attendu à cette insolence d’Albertenvers Clément.

N’ayant pas fait attention à la présence de Jo?l, Albert a jeté un coup d’ail dédaigneux à l’homme avantde répliquer :

– Jo?l, nous sommes des partenaires commerciaux d’une dizaine d’années. Pourquoi tu soutiens ce bonà rien aujourd’hui ?

Joel a répondu avec un ricanement :

– Tu ne sais rien sur les aptitudes de Maitre Clément. Tu l’humilies, c’est que tu m’humilies. Toutes lescollaborations entre nos deux familles seront annulées. Nous ne fournirons plus de produitspharmaceutiques aux Poulin !

Albert a été jeté dans la consternation sur le coup, conscient que les affaires de sa famille seraientaffectées si les Barthélemy n’étaient plus leur fournisseur.

Néanmoins, pour sauver la face, il a essayé de faire preuve d’insensibilité en grin?ant des dents :

– Sans vos ingrédients pharmaceutiques, nos affaires pourront se porter bien comme toujours. Maisvous, au contraire, risquerez d’être en situation de difficulté au cas où nous ne coopérerions avec vous.

En gardant le sang-froid, Joel a rétorqué d’un ton ferme:

– Nos produits sont très connus à travers le pays. Annuler les coopérations avec vous ne pourrait guèrenuire à notre commerce Mais si nous ne vous vendons pas d’ingrédients, rien ne pourra vous permettrede garantir la qualité des médicaments, n’est-ce pas ?

THE 250

Sur ce, l’homme derrière Albert a expliqué avec regret :

– M. Jo?l, ne vous fachez pas. Mon frère vient de faire une plaisanterie. Nous avons établi le partenariatdepuis longtemps. Ainsi, le fait d’arrêter de coopérer causera sans aucun doute des dommages pour lesdeux parties…

Soudain, Albert a tourné la tête et a donné un coup de pied à cet homme avant de réprimander:

– Claude ! Tu n’as pas le droit de parole ! Tu veux me faire la le?on ? Tu sais, tu n’es qu’un fils d’unepute! Si tu continues à dire, casse-toi et retourne dans la Montagne Blanc !

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