HOMME INACCESSIBLE

Chapter 2227

Chapitre 2227

En écoutant attentivement le récit de Docteur Loffert, Denise a réfléchi pendant un bon moment avantde déclarer :

–

– Docteur Loffert, je peux affirmer que mon père n’a jamais pris des médicaments inconnus, ni préparéde remèdes à base de plantes, et encore moins entrer en contact avec de l’Aristolochia debilis…

Elle a ajouté :

–

– Après sa dernière greffe rénale, il était en bonne santé dans l’ensemble, malgré un diabète légerpour lequel il prenait régulièrement de la metformine à libération prolongée, un médicament rénal trèss?r. Il est donc impossible que cela ait causé une insuffisance rénale aigu?…

Docteur Loffert a acquiescé et a répondu :

– Quand j’ai mentionné l’Aristolochia debilis plut t?t, c’était simplement un exemple. Cependant, ilexiste de nombreux autres produits chimiques et composés organiques qui peuvent causer uneinsuffisance rénale aigu?, et leur nombre est large.

Denise a insisté :novelbin

Docteur Loffert, y a-t-il un moyen de déterminer la cause exacte?

Docteur Loffert a répondu :

– J’ai déjà envoyé les échantillons de sang et d’urine de votre père pour des tests en laboratoire, maiscette série de tests est très complexe, il est donc probablement difficile d’obtenir un résultat clair dansun court laps de temps.

–

Il a ensuite donné des instructions:

Mme Denise, notre priorité actuelle n’est pas de déterminer la cause, mais de

résoudre rapidement le problème de la source de rein. C’est ce qui importe le plus !

Denise a soupiré avec frustration et a déclaré :

– J’ai déjà augmenté la récompense à un million d’euros ce matin, mais mon père a un groupe sanguinRH négatif, ce qui limite déjà plus de 99 % des donneurs potentiels…

Docteur Loffert a hoché la tête et a dit sérieusement:

–

Mme Denise, la situation actuelle est vraiment difficile. De mon c?té, j’ai déjà

mobilisé mes contacts dans tout le pays pour vous aider, mais jusqu’à présent, nous n’avons re?uaucune nouvelle.

En disant cela, Docteur Loffert a soupiré et a murmuré à voix basse :

—

Mme Denise, je vous conseille de vous préparer mentalement…

Après un moment de silence, Denise a légèrement hoché la tête et a dit, impuissante:

– Merci, Docteur Loffert. Je comprends. Je vais réfléchir à d’autres options…

Très bien, a réconforté Docteur Loffert, ne soyez pas trop pessimiste. En tant que médecinexpérimenté, j’ai été témoin de nombreux miracles, certains encore inexpliqués…

– Par exemple, il y a des personnes atteintes d’un cancer avancé qui ont été condamnées à quelquesmois de vie, mais après avoir quitté l’h?pital, elles ont fait. face à l’avenir avec un optimisme extrême,vivant chaque jour comme si c’était le dernier. Certaines ont survécu pendant trois, cinq ou même dixans, sans que les cellules cancéreuses ne se propagent davantage.

Il y a également un cas très étrange qui s’est produit dans notre h?pital, où un patient paraplégique dehaut niveau a guéri soudainement…

Denise a pensé que Docteur Loffert essayait de la réconforter et a acquiescé légèrement sansvraiment croire en de tels miracles.

Pour elle, la seule solution actuelle était de trouver un donneur de rein.

Elle n’avait pas d’autre choix.

En Sortant du bureau de Docteur Loffert, Denise se dirigeait vers la salle des malades, le moralcomplètement au plus bas.

Elle était totalement prise au dépourvu par la détérioration soudaine de l’état de santé de son père, etsurtout par sa rapidité.

Les vingt jours prévus se sont subitement réduits à quinze jours, voire peut-être moins demain ouaprès-demain.

Elle n’avait pas eu le temps de faire quelques pas que son téléphone a sonné.

C’était Clément, qui était en route pour la maison de Jo?l. Se souvenant que Denise ne lui avait pasdonné de réponse précise, il a décidé de l’appeler pour savoir si elle serait disponible ce soir.

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