HOMME INACCESSIBLE

Chapiter 1811

Chapitre 1811

Mathieu a ouvert le sac Hermès de Clélia avec anxiété.

à l’intérieur, en plus du carnet de chèques, se trouvait un sceau portant le nom de Clélia. Pour laplupart des gens, un sceau personnel n’était ni nécessaire ni utile.

Néanmoins, pour les dirigeants et les cadres supérieurs, cela était presque indispensable.

De nombreuses transactions financières nécessitaient un sceau personnel correspondant, enparticulier pour les chèques en espèces.

De plus, l’écriture des sceaux personnels était généralement très régulière, ce qui permettait à Mathieude voir clairement toutes les lettres.

Sa tension artérielle a augmenté instantanément et il a failli perdre son équilibre.novelbin

L’instant d’après, il a même pensé à mourir.

Ce sentiment était comme si les Xavier avaient voulu capturer un chien, mais avaient inexplicablementramené un tigre.

Le plus important, c’était qu’il y avait une famille extrêmement puissante derrière ce tigre.

Mathieu a crié avec indignation dans son c?ur :

« Qu’est-ce que c’est cette merde ! Je veux juste enseigner une le?on à Lorraine, et voilà que la petitemademoiselle des Huet est impliquée… Si j’avais su, je ne serais pas venu pour cette affaire ! Brice etHugo ont agi de leur propre initiative, mais Clélia pense maintenant que je suis l’instigateur… »

A ce moment-là, Clélia a remarqué que l’expression de Mathieu était complexe. Sachant qu’il lacroyait, elle s’est dépêchée de parler:

–

– M. Mathieu, je sais ce que vous voulez faire, c’est enlever Lorraine, pas moi. Il y a juste unmalentendu entre nous. Si vous me libérez, je vais tout oublier. Et à l’avenir, je favoriserai lacoopération entre les Huet et votre famille. Qu’en pensez-vous ?

En entendant cala, Mathieu était plus ou moins tenté.

En termes de la situation actuelle, il n’avait que deux choix : tuer Clélia ou la libérer pour que les Huetlui

donnent une chance de survivre.

S’il optait pour la première option, il devrait s’assurer que les Huet ne pourraient pas le retrouver.

Il a fait signe à Brice, le regarde froid, et a dit :

–

– Viens, parlons en privé.

Brice l’a suivi rapidement.

Mathieu l’a conduit à la porte de l’entrep?t et lui a demandé à voix basse :

–

– Lorsque vous avez enlevé ces deux femmes, avez-vous délibérément évité les caméras desurveillance?

Non, a répondu Brice en secouant la tête, après les avoir récupérées au salon de beauté, le chauffeurnous a directement guidés ici en suivant l’itinéraire prévu par le GPS…

Les jambes de Mathieu ont presque flanché et il a failli tomber.

Brice l’a rapidement soutenu et lui a demandé:

Qu’est-ce qui se passe, M. Mathieu ?

Mathieu a repoussé sa main et a demandé en colère:

– Vous n’avez pas cherché un endroit discret pour changer de voiture en chemin ?

Changer de voiture ? s’est étonné Brice, M. Mathieu, je ne pense pas que ce soit nécessaire. Ce nesont que deux femmes Nous les avons simplement mises dans la voiture et amenées ici.

Puis, Brice l’a averti :

– M. Mathieu, je pense que cette femme appelée Clélia pose un problème, mais elle sait bien parler.J’ai presque cru à ce qu’elle a dit tout à l’heure. Mais après y avoir réfléchi attentivement, je trouve quequelque chose ne va pas !