HOMME INACCESSIBLE

Chapter 1503
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Chapter 1503

Chapitre 1503

Sa réponse a rendu Clothilde tellement heureuse qu’elle est accourue dans sa chambre pour se changerd’un manteau de duvet long. De crainte de se laisser reconna?tre, elle a porté un masque, un bonnetpoilu aux oreilles de lapin, ainsi qu’une paire des lunettes, comme une fillette mignonne et na?ve, toutedifférente de la Clothilde charmante.

En fait, elle était de sa nature une telle fillette pleine d’idées bizarres.

Faute d’histoires amoureuses ni de mauvaises ruses, Clody ne savait pas comment s’entendre avec lesgar?ons, sans parler de mener une vie dissolue.

A travers son visage, Clément a vu la petite Clody, son ennui doux de l’enfance.

Si elle avait été son ennui doux, c’était que Clément n’aimait pas être suivi tout le temps mais aimait êtreadmiré au fond de

son c?ur.

Comme il la regardait, plongé dans ses souvenirs, les joues de Clothilde ont rougi.

– Clément, pourquoi me regarder comme ?a ?

Clément est revenu à l’esprit à l’écouter. Gardant un sourire embarrassé et poli sur les lèvres, il aexpliqué honnêtement: – Désolé, j’ai pensé à notre enfance.

Elle avait l’impression que la douceur a rempli son c?ur. En baissant les yeux, elle a proposé d’un tonléger :

Allons–y!

Pour mieux cacher son identité, Clothilde a encore conduit la Volvo et dirigé Clément vers le centre–ville.

Le Pueyrredón se trouvait au c?ur de la Cité Y, et c’était l’endroit le plus animé dans toute la région. Ici,au lieu d’être modernisés, les batiments étaient conservés assez bien pour que les touristes y viennentet apprécient le paysage historique.novelbin

Une demie heure plus tard, la voiture s’est garée dans une ruelle près du Pueyrredón.

Là, c’était difficile de distinguer les richards des misérables parmi les habitants. Parce qu’il y avait deuxgenres de personnes qui habitaient dans les vieux bungalows: les misérables, qui habitaient dans unpetit bungalow probablement sans les toilettes si bien qu’on devrait aller aux toilettes publiques mêmeen hiver et en pleine minuit, et les richards, qui avaient assez d’argent pour décorer leur bungalow demanière lumineuse.

Après tout, les bungalows n’avaient qu’un seul étage, et on ne pourrait rien découvrir à l’extérieur qu’àl’intérieur.

Certains bungalows se situaient serrés, entourés par des ordures, des feces, et même des risques pourla sécurité; d’autres avaient l’air modeste et discret mais en fait magnifique à l’intérieur.

Celui des Benett, bien s?r, appartenait à ce dernier.

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