HOMME INACCESSIBLE

Chapter 1471
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Chapter 1471

Chapitre 1471

Tout en se demandant pourquoi ce géomancien semblait l’avoir reconnu au premier regard, Clémentsavait que celui-ci l’a

aidé.

Pour lui, ce qui comptait le plus pour le moment, c’était d’aller visiter la tombe de ses parents. Et pour lereste, il s’en occuperait plus tard.

Donc, il a dit à Benoit en remuant ses bras:

– Monsieur, merci beaucoup. Vous êtes trop gentil.

Ensuite, il a fait semblant de soutenir Bitoric et a commencé à grimper les marches avec Sonia etClothilde.

Ils n’étaient suivis de personne. En même temps, Benoit restait debout tranquillement en bas. Tout ensuivant Clément du regard, ce vieux essayait de ma?triser sa joie.

A l’intérieur du cimetière familial, il y avait au total neuf rangées de tombes.

Dans la rangée la plus en haut, étaient enterrés les premiers de la famille Huet.

Au contraire, la plus jeune génération était inhumée dans la rangée la plus en bas.

La tombe des parents de Clément était dans l’avant-dernière rangée en bas

Dans cette rangée, étaient alignés vingt tombes de même dimension, mais une seule pierre tombale.

Bitoric s’est arrêté près de cette rangée avant de dire à Clément en lui indiquant la seule pierre tombale

– Clement, c’est la tombe de tes parents.

Après avoir fait de légers hochements de tête, Clément a marmonné.

Seuls mes parents sont morts parmi les membres de leur génération? Les autres sont encore vivants?

Bitoric a répondu

– Exactement. On devrait être quadragénaires ou quinquagénaires, dans la fleur de l’age. Tes parentsauraient d? être très bien placés au sein de la famille Huet, s’ils n’avaient pas été tués.

Clément a lancé un soupir avant de marcher vers la tombe.

étant donné que les gardiens du cimetière ainsi que Benoit, en bas, ne pouvaient pas voir ce qu’ilsfaisaient, Clément n’a plus fait semblant et a marché devant Bitoric.

Sur la tombe de ses parents, il a enlevé ses lunettes de soleil et son masque. Les yeux fixés sur lesphotos et les noms de ses parents, des larmes ont commencé à ruisseler sur son visage.

Dans son esprit, des souvenirs sont revenus tout d’un coup

Il a rapidement revu tout ce qui s’était passé depuis le moment à partir duquel il avait des souvenirsjusqu’à l’année où il

avait eu huit ans.

Et puis, il a passé en revue tout ce qu’il avait vécu pendant ces dix-huit ans

Pendant ces dix-huit ans où il était séparé de ses parents, la vie avait été vraiment difficile pour lui,pleine d’amertume et de

miseres.

Maintenant, tout en voulant s’épancher sur la tombe, il avait la gorge serrée et n’arrivait pas à sortir unmot

Ayant silencieusement pleuré devant la pierre tombale pendant quelques instants, il s’est agenouillésoudainement, a pris les fleurs et les a posées avec respect devant la pierre avant de sire en étouffantses sanglots

Papa, maman, je suis vraiment désolé. En tant que votre fils, je ne viens vous voir que maintenant, bienque vous soyez décédés il y a dix-huit ans. Pendant cette période, la vie était tellement pénible pour moique je ne pouvais m’occuper que de moi-même. Excusez-moi de ne jamais être venu vous voir…..

Là-dessus, il s’est incliné pour se taper le front par terre neuf fois consécutives.

On disait qu’il ne fallait se mettre à genoux que devant le Dieu et les parents. Mais, aux yeux deClément, les parents étaient les seuls devant lesquels un homme puisse s’agenouiller

à ce moment-là, Bitoric s’est avancé, a mis un genou à terre et s’est exclamé

– Méverin, Odile, je vous ai toujours promis d’emmener Clément devant vous pendant ces dix-huit ans.Heureusement, je

n’ai pas manqué à ma parole ! Aujourd’hui, je le fais venir vous voir ! Regardez-le, il est beau comme undieu et aussi brillant que Méverin !

Il a essuyé les larmes avant de reprendre.novelbin

– La dernière fois que je suis venu vous voir, je vous ai dit aller vous rejoindre au paradis. Mais, Clémentm’a sauvé la vie plus tard. Je vous prie de m’attendre là-haut

Les larmes le suffoquaient.

Sonia s’est approchée de lui et a également mis un genou à terre avant de sangloter

-Meverin, Odile, c’est avec votre bénédiction que Bitoric a survécu. Votre fils lui a sauvé la vie. Nous nel’oublierons

jamais.

Quant à Clothilde, elle s’est à mise à genoux à c?té de Clément et a commencé à pleurer en silence.

Agenouillé au sol pendant longtemps, Clément a essuyé les larmes et a soigneusement frotté la pierretombale avec les manches avant de dire

– Papa, maman, je ne peux pas rester longtemps cette fois. Mais, rassurez-vous, je vais passer vousvoir chaque année. Et puis, il a poussé un long soupir avant de relever Bitoric et de lui dire:

Tonton Bitoric, nous devons partir

Bitoric a fait des signes de tête et a relevé sa femme

Ayant porté ses lunettes et son masque de nouveau, Clément est lentement descendu avec les Benett.

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