HOMME INACCESSIBLE

Chapter 120
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Chapter 120

Chapitre 120

Clément gardait un air sombre. Mais il ne s‘en souciait pas, pour le bien de son ami Alexis. Sur ce, Alfredet Haydée le méprisaient encore plus. Il méritait beaucoup le titre d‘imbécile en ne pas osant affronteraux humiliations !

Donc, Alfred a continué à se moquer :

– Hélas, que Chloé soit aveugle! Tant de gar?ons dans notre classe, mais elle a choisi ce bon à rien !

Cela dit, la porte de la pièce s‘est ouverte soudain avec un clan. Puis, se sont précipités quelqueshommes en noir dont un jeune homme, fumant la cigarette, a déclaré:

– Sortez tout de suite, cette pièce est à moi. Les sourcils froncés, Alfred a demandé avec colère : – Quies–tu ? C‘est nous qui avons réservé cette pièce ! Tu ne sais pas les règles, hein ? – Les règles?

L‘homme a souri avec moqueur, s‘est approché à Alfred et lui a donné une gifle. Ce dernier est tombépar terre, le visage gonflé.

– Tu essaies à me provoquer ? Moi, Jordan, subordonné de M. Clovis Courtet! Comment oses–tu ?

– Mon dieu ! a crié Alfred, la joue couverte par la main.

Ce nom l‘a effrayé beaucoup. Bien que Jordan ne soit pas un gros personnage dans cette ville, c‘étaitassez à effrayer les gens comme Alfred.

Alors, il s‘est excusé envers lui:

– Désolé, monsieur. Nous allons quitter tout de suite !

Jordan a ricané en jetant un regard mena?ant à tous les présents :

– Pourquoi rester immobile toujours ? Allez!

Sur cette scène, Lucile et Chloé avaient peur et se sont cachées derrière Clément qui a poussé ungrognement avec dédain :

– Puisque tu connais Clovis, je peux te pardonner si tu quittes maintenant.

A l‘écouter, les autres ont paniqué :

– Merde, Clément ! Tu es fou ? C‘est le Jordan!

– Excusez–moi, M. Jordan. Cela ne nous regarde pas ! Ne nous blessez pas s‘il vous pla?t...

Maintenant, Alfred et Haydée détestaient extrêmement Clément à cause de son courage de provoquerJordan. Mais c‘était le subordonné de M. Courtet! Il pourrait vraiment tuer celui qui le provoquait !

Cependant, Jordan a hésité. Il avait les yeux fixés sur Clément, comme s‘il pensait à quelque chose.Soudain, il a demandé avec prudence :

– Vous êtes... M. Clément ? En fait, Jordan travaillait pour Clovis pendant longtemps et donc connaissaitClément. – Je ne pense pas qu‘il y a deux Clément, hein, a dit Clément avec froideur. Effrayé, Jordans‘est excusé tout de suite :

– Pardonnez–moi, M. Clément ! Je ne vous ai pas reconnu tout à l‘heure. Je l‘ai pas fait exprès !

Alfred a été stupéfait et a demandé :

– Est–ce qu‘il y a un malentendu ? C‘est bien Clément Huet, mais il n‘est qu‘un bon à rien !

Ces paroles ont effrayé Jordan, qui lui a donné un coup de pied en maudissant: – Attention à tes paroles! Tu veux mourir ? Comment oses-tu offenser M. Clément !

Jordan savait bien son statut. Malgré sa réputation dans cette région, il n‘était que l’un des subordonnésde Clovis; et pour Clément, même Clovis essayait à le flatter, donc lui Jordan n‘était pas qualifié pour leflatter!

– Et toi aussi, comment oses–tu le provoquer, conne?

En disant, Jordan s‘est retourné vers Haydée pour lui donner une gifle si forte qu‘elle a saigné sur leslèvres.

– Assez, Jordan. Tu peux partir maintenant.

Clément ne le prenait pas au sérieux. Il lui a agité la main pour faire quitter. Celui–ci a répondu d‘un tonflatteur :

– Comme vous voulez, M. Clémént. Je vous laisse alors ! Puis, il est sorti avec ses hommes.

Dans la pièce, Alfred et Haydée se sentaient embarrassés. Ils venaient de se moquer de Clément, maisce dernier était devenu le « M. Clément » maintenant. Mais qu‘est-ce qui se passait ?! ils ne pouvaientpas l‘accepter ! Il y avait un malentendu, non ? Ce n‘était qu‘un bon à rien !

Alexis les a rappelé d‘un ton grave :

– Hey mes amis, faites attentions à vos paroles à l‘avenir. Grace à Clément, vous n‘avez pas des ennuiscette fois, hein.

Après être abattus, les deux n‘osaient plus rien dire. Alexis a tourné la tête à Clément en souriant : –Clément, je te remercie pour ce qui s‘est passé. A ta santé !

Clément a souri :

– De rien.

Le lendemain, Chloé a re?u l‘annonce de l‘entretien de l‘Entreprise Raoult. Le temps était

arrangé dans l‘après–midi. A l‘insu de sa femme, Clément a passé un coup de fil à Vincent pourdemander son aide.

L‘appel répondu, la voix flatteuse de Vincent a sonné : – Alló, Ma?tre Clémént. Qu‘est–ce que je peuxfaire pour vous ?

– Ma femme va participer à un entretien à l‘Entreprise Raoult. Veuillez–vous trouver les informations surcette compagnie?

Vincent a répondu avec étonnement :

– Ah bon ? C‘est une entreprise en propriété exclusive des Weber. Votre femme va y trouver un postedonc ? Si je changeais le président et la laissais occuper ce poste ?

Le fait que l‘Entreprise Raoult appartenait aux Weber l‘a bien étonné. Ce serait mieux si Vincent voulaitdonner un coup de main, mais sachant que Chloé voulait obtenir ce poste par ses propres capacités,Clément a refusé par politesse novelbin

– Non, merci. Vous pouvez seulement aider ma femme à réussir à cet entretien.

– D‘accord, Ma?tre Clémént. Je vais arranger tout de suite, a dit Vincent d‘un ton respectueux.

Après avoir raccroché, Vincent a fait tout de suite son assistant à en informer les cadres de Raoult. Biens?r, il voulait bien accomplir la tache que Clément lui avait confié.

.

Il faisait deux heures de l’après–midi. Chloé s‘apprêtait à participer au rendez–vous à l‘Entreprise Raoultavec Clément. Comme la voiture était envoyée pour l‘entretien, ils devaient prendre un taxi. Mais

maintenant, c‘était l‘heure de pointe, et ils avaient beau attendre longtemps dans la rue.

Chloé était impatiente. Elle a dit :

– Je vais rater le rendez–vous et perdre cette opportunité ! Oh non, je n‘aurais jamais d? envoyer lavoiture pour l‘entretien...

Clément ne savait quoi à faire non plus. Il regardait la circulation devant eux, se sentant impuissant.

A ce moment–là, un noir Rolls–Royce Phantom s‘est arrêtée lentement devant le couple. La fenêtretournant en bas, la personne dedans s‘est reconnue : c‘était Vincent. Il a salué Clément avec un airsurpris :

– Bonjour, M. et Mme Huet. Vous voulez prendre un taxi ?

Clément s‘est figé un peu. L‘apparition de Vincent était vraiment une heureuse co?ncidence. Donc, il arépondu :

– Ouais, je vais accompagner ma femme à l‘Entreprise Raoult pour participer à un entretien. Et vous,pourquoi vous êtes là ?

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