HOMME INACCESSIBLE

Chapter 1120
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Chapter 1120

Chapitre 1120

– D’accord, mais c’est escarpé, fais attention, a rappelé Clément.

L’air timide, Gisèle a tendu la main vers lui, en disant.

Pourrais–tu me soutenir un peu ? J’ai peur de tomber…

En fait, elle voulait plut?t profiter de cette opportunité pour se rapprocher de Clément.

Clément a jeté un coup d’?il à l’escalier de pierre qui, si escarpé, s’étendait jusqu’à la grève, et ce seraitvraiment dangereux de tomber par là. Il a donc pris la main douce de Gisèle, et descendu l’escalier avecelle.

A cette heure, il n’y avait personne dans la grève, mais quelques bateaux illuminés qui se passaientparfois, laissant la voix du moteur fracassante mais ne pas brisant la tranquillité ici.

A leur arrivée à la grève, Clément a laché la main de Gisèle, senti le vent froid venant de la surface derivière, et souri :

– C’est un bon endroit.

Gisèle a affiché un sourire doux, rangé ses cheveux et pris la parole:

A l’époque où mes parents étaient là, je me promenais tous les jours avec ma mère, car mon père étaitchargé du travail, elle a poussé un soupir mélancolique, elle avait l’habitude de garer la voiture dans lemême endroit, de prendre le même escalier, et de tenir ma main de la même fa?on, comme ce que tu asfait tout à l’heure.

Clément a hoché légèrement la tête.

Quand il était à l’orphelinat, Clément pensait toujours à ses parents. Jeune et fragile comme il était àl’époque, il se cachait sous les drapeaux pour pleurer secrètement. Avec le temps, il devenait habitué àl’absence des parents.

Les souvenirs misérables de cette période le rendaient mature. Il apprenait à laisser le passé dans lepassé et les décédés dans la mémoire.

A ce moment-là, Gisèle s’est exclamée :

Ce matin, j’ai visité la tombe de mes parents. Je ne pouvais toujours pas croire le

fait qu’ils sont décédés depuis une dizaine d’années, car tous les détails du passé apparaissentdistinctement au regard. J’ai l’impression que tout soit réel et que je sois toujours à l’age de huit ou neufans.

Clément a souri avec autorisation et a soupiré :

– Tu peux toujours visiter leur tombe, mais moi, je ne sais pas même où se trouve la tombe de mesparents.

– Oh, je suis désolée, a–t–elle demandé, mais pourquoi ? Qu’est–ce qui leur est arrivé ?

– Je venais d’avoir mon anniversaire de huit ans lorsque mes parents sont décédés. A l’époque, j’étaisincapable de me tirer des troubles, sans parler d’organiser des funérailles pour eux. Plus tard, je nepourrais plus rattraper même si je le voulais, a

raconté Clément, je crois que mon grand–père a apporté leurs cendres d’os, mais je ne le sais pasprécisément.

Gisèle lui a demandé :

Ma?tre Clément, as–tu encore d’autres proches dans le monde ?

– Ouais, je n’envisage pas encore leur rendre visite.

Elle a fait un geste de compréhension.

– Pourquoi faire une promenade au long de la rivière?

– Ok.

Puis, ils se promenaient au bord de la rivière.

– A propos, tu te souviens de notre première rencontre ? a demandé Gisèle en novelbin

souriant.

– Bien s?r, mon beau–père a cassé par accident votre vase d’antiquité à ce moment–là.

– Ouais, et j’étais surprise de ta technique de réparation. Je pensais que tu étais génial de pouvoirma?triser une technique perdue. Mais je ne m’attendais jamais à ce que ce ne soit qu’une petite partievisible de l’iceberg de tes capacités, et que tu m’aies aidée autant plus tard…

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