HOMME INACCESSIBLE

Chapter 1032
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Chapter 1032

Chapitre 1032

Tard dans la nuit, au pied de la Montagne Blanc.

Albert enveloppé dans une épaisse veste en cuir de cerf, est sorti de la montagne en compagnie de sonpère agé Tristan. Récemment, la température à la Montagne Blanc a chuté très fortement et pouvaitatteindre jusqu‘à moins 30 degrés la nuit. Dans des circonstances normales, aucun d‘eux ne voudraitsortir en aucune fa?on de chez eux, mais en raison d‘exigences claires, ils ont d? se rendre sur lamontagne pour récolter du ginseng. Ils devaient récolter une quantité suffisante de ginseng pourl‘échanger contre de la nourriture, des médicaments, du kérosène et du bois de chauffage.

Après tout, avec un climat aussi froid, la consommation d‘énergie pour le chauffage quotidien était trèsimportante, le bois de chauffage qu‘il ramassait dans la montagne à lui seul n‘était pas suffisant, ilsdevaient encore compter sur une certaine quantité de kérosène pour pouvoir se réchauffer. Ce jour–là,Tristan et Albert ont parcouru la montagne pendant toute une journée, mais ils n‘ont ramassé que septpetits ginsengs, et cette petite quantité de ginseng leur a suffi juste à l‘échanger contre leurs rations dulendemain. Tristan était fatigué et affamé, ses lèvres étaient devenues violettes à cause du froid. Bienqu‘Albert soit en meilleure forme que lui, il ressentait également une énorme charge physique.Maintenant que la Montagne Blanc a commencé à neiger, il était très difficile de marcher dans lamontagne et cela demandait beaucoup de force physique, mais le ginseng devenait de plus en plus rare,ce qui signifiait qu‘il leur fallait toujours faire plus de chemin pour en trouver. En ce moment–là, ils nepouvaient rentrer qu‘au milieu de la nuit, et dans les jours qui allaient venir, ils allaient peut–être devoirpasser la nuit dans la montagne. novelbin

à

Tristan a tendu la main et a attrapé une poignée de neige, l‘a fourrée dans sa bouche, a ouvert seslèvres gercées pour dire :

– Mon fils, si nous devons continuer comme ?a, j‘ai peur de mourir avant la fin de cet hiver. Après mamort, tu dois rester fort, tu dois survivre à ce calvaire par tous les moyens, et te débrouiller pourpréserver la lignée de notre famille Poulin, et si tu as la chance de retourner à la Cité J et de reprendrenotre Groupe Poulin des mains de Claude, ce serait encore mieux. Albert a respiré profondément et aessayé de réconforter son père en disant : – Papa, ne dis pas ?a. Bien que les conditions de laMontagne Blanc soient assez difficiles, j‘ai l‘impression qu‘après être venu à la Montagne Blanc, toncorps est devenu plus fort qu‘avant. Après avoir dit ceci, il n‘a pas pu s‘empêcher de soupirer : – Tuavais de mauvaises habitudes quand tu étais jeune, et tu ne faisais jamais d’exercice, tu marchais trèspeu et ton état de santé se dégradait de jour en jour. Mais maintenant que tu montes chaque jour sur lamontagne pour récolter du ginseng et que tu fais beaucoup d’exercices chaque jour, je vois que toncorps est devenu beaucoup plus coriace, et si tu t‘accroches et que tu ne baisses pas les bras, je penseque tu vivras certainement longtemps !

Tristan s‘est assis dans la neige épaisse et n‘a pas pu s‘empêcher de soupirer :

– Tu as raison, j‘ai vraiment l‘impression que mon corps est beaucoup plus fort qu‘avant, auparavant jem’essoufflais après avoir marché juste quelques pas, maintenant je peux parcourir la montagne pour

récolter du ginseng pendant toute une journée. Après avoir dit cela, il a encore rajouté : – C‘estentièrement de ma faute si je n‘ai pas su chérir mon corps quand j‘étais jeune, j‘ai dégradé mon état desanté depuis bien longtemps, tu ne dois en aucune manière marcher sur mes traces. Albert s‘estégalement assis à c?té de lui et a utilisé la lampe de poche dans sa main pour éclairer la neige et lesarbres autour de lui, puis il a dit avec découragement :

– Je veux bien suivre tes traces, mais je n‘ai aucune chance, tu vois dans cette montagne, même lesours sont en hibernation, où puis–je donc trouver une femme pour lui faire l‘amour ?

Tristan n‘a pas pu s‘empêcher de sourire. * En ce qui concerne les femmes, mon fils ne m‘arrivevraiment pas à la cheville.» « Quand j‘étais jeune, j‘étais vraiment très séduisant et j‘ai probablement

couché avec plus de femmes que mon fils n‘en a jamais vues. »

« Vu sous cette angle, ma vie n‘a pas été si mal que ?a. » Quand Albert a pensé aux femmes, il n‘a paspu s‘empêcher de soupirer : – En parlant de femme, Vivian de la famille Xavier de la Cité J me manquebeaucoup, mais je ne sais pas si j‘aurai la chance de retourner à la Cité J dans cette vie. Si j‘ail‘occasion d‘y retourner un jour, j‘irai certainement la trouver pour lui faire l‘amour.

Tristan lui a tapoté l‘épaule, l‘a encouragé en disant:

– Je crois que nous aurons un jour l‘opportunité de nous échapper de cette maudite montagne et deretourner dans notre ancienne vie !

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